samedi 9 mars 2013

Bonne année en dansant

Parce qu'on a beaucoup de retard, on se rattrape... Et voilà la vidéo de fin d'année de l'Hôpital.

Bonne Année 2013 ! On est en retard, mais c'est l'Afrique ça ;-)


lundi 10 décembre 2012

Je travaille à l'Hôpital

Nous, gestionnaires, travaillons dans un hôpital. Il en faut bien des gestionnaires pour gérer tous les problèmes d'une structure comme celle-ci ! Mais alors, même si nous sommes utiles au quotidien, on sait bien que le coeur de métier de notre "entreprise", ce n'est pas la logistique et encore moins la finance !

Voilà un peu plus en image notre univers de travail...

Thomas au travail...

Notre Doc, en pleine consultation.

Notre salle d'urgence. On y accueille surtout les dizaines d'accidentés de la route qui sont déposés à notre hôpital chaque semaine.

Le dispensaire où on accueille les patients pour les consultations

Les patients qui se reposent à l'extérieur des chambres

La Pharmacie où Jeanne travaille un samedi matin sur deux.

Vue d'ensemble

Le restaurant "Chez Lisa",  notre cantine du midi. On soulève les casseroles et on découvre le plat du jour : porc épic, hérisson, poisson, boa, queue de porc... Heureusement, 'y a toujours l'omelette pour les jours où on a plus le courage de décortiquer le boa !

Agatte notre pharmacienne

Dieudonné, aide soignant et accessoirement Radiologue (ici on fait tous un peu tout !)

Le bâtiment de la pédiatrie avec les petits qui nous redonnent le sourire quand on déprime !
L'hôpital est très grand, il a 120 lits et en ce moment, il est malheureusement un peu " trop vide". Il est à notre charge de faire de la communication et des partenariats pour relancer un peu tout ça. On n'y travaille dur et c'est vrai que il y a du pain sur la planche ! 

L'hôpital est un univers totalement nouveau, parfois un peu déroutant. Lorsqu'on annonce au compte-rendu du matin qu'il y a eu un décès cette nuit, ça dérange un peu... Et puis dans la même journée il y aura une naissance, et la boucle est bouclée !

On finit par s'habituer à tout ça et en tout cas, on peut dire que notre métier est vraiment concret ! Chaque chose que l'on fait, on en voit les effets direct !

Bonne visite à vous...
Jeanne et Tom

vendredi 30 novembre 2012

Lait de coco

Depuis notre arrivée, nous lorgnons sur le cocotiers qui se dressent à environ 10 mètres de haut devant la porte de notre cuisine. Il est rempli de noix de coco, mais il est aussi très très haut... Quand par bonheur l'une d'entre elles tombent, il est très rare de la retrouver le matin car un enfant sera déjà passé la chercher.

Alors ce WE, c'est avec la ribambelle d'enfants qui trainent toujours chez nous que nous avons remédier à ce problèmes pour décrocher toutes les noix mûres du cocotier. 

Petit bonheur du samedi après midi avant le match au soleil couchant...


Albert le mousquetaire

Merci de ne pas tomber

Bon lait de coco !

Vue de chez nous

Découpe précise
 

Voilà un peu les WE tranquilles à Pouma beach...

A très vite
Jeanne et Tom






mercredi 28 novembre 2012

Le château

Le château, c'est quoi pardon ?

Le château, c'est notre maison. Pas tant qu'elle ressemble à un château, mais plutôt que c'est une des plus grande maison du village et surtout, surtout, qu'elle se trouve à côté du château d'eau qui contient la réserve d'eau de toute la colline (si vous avez bien suivi, notre village s'appelle La Colline parce qu'il est en haut d'une colline !).

Notre maison est belle et grande, bien qu'un peu vieille... Le toit et le faux plafond s'écroulent, les murs sont moisis et le jardin est envahi par la jungle, mais à part ça, je pense que nous avons la plus belle vue de tous les volontaires du Cameroun !

Allez, pour vous donner envie...


Mis à part ça, on s'y sent plutôt bien. On a un immense salon, une grande cuisine quasiment tout équipée, une chambre avec douche et salon intégrée et quatre chambres pour accueillir qui veut bien nous rendre visite.

Vue d'ensemble de l'extérieur
La chambre
La cuisine

La terrasse
L'entrée de la cuisine

 Nous avons un immense jardin, un peu trop grand même. Cela impose beaucoup d'entretien. Il faut constamment couper l'herbe à la machette, défricher, balayer, etc... Mais qui dit jungle dit arbres fruitiers à volonté ! Bananiers, manguiers, avocatiers, tout ça donne donne donne ! On attend encore un peu pour que les avocats murissent et les mangues arrivent en avril/mai prochain, mais en attendant, on décroche des régimes de bananes géants qui nous nourrissent pendant des semaines.


Les bananiers
Et puis, la vie c'est quand même pas trop métro, boulot, dodo, mais plutôt, réveil au chant du coq, admiration des nuages qui sortent de la jungle et petite marche de 5 min pour se rendre à la réunion du matin à l'hôpital, à 7h30 oui oui !

Chemin menant à l'hôpital

Voilà un peu nos conditions de vie et notre petit chez nous. On vit pas mal ici... Après quelques semaines d'adaptation et quelques nouvelles habitudes à prendre - comme traverser toute la terrasse pour aller aux toilettes - on se sent bien ici. 

Et pour que vous imaginiez notre quotidien, ce soir, on a mis le feu à nos poubelles (et oui, les éboueurs, c'est la jungle), et puis Thomas a été voir le prêtre pour négocier notre participation à la fête du centenaire qui a lieu ce dimanche (de belles photos à venir). Et puis, pour la jouer original, on mange du poulet dans le noir de la jungle avec le bruit de fond des grillons et la pleine lune qui éclaire la vue...

La suite très vite !

Jeanne et Thomas au Cameroun

jeudi 15 novembre 2012

Escapade surveillée aux lacs jumeaux Manengouba


« Il faut adapter le planning pour vendredi prochain.
-          Ha bon pourquoi ? s’étonne Thomas
-          C’est férié. C’est la fête du mouton.
-          Hein ?!
-          Fête musulmane, la date change chaque année. »
Regard complice entre Jeanne et Thomas « Yes ! Un WE de trois jours ! »

Bon, vous nous connaissez, notre première destination s’est décidée très vite : direction les montagnes pour une bonne rando !

Jeudi 17h, on y va ? « Allo Robert ? C’est pour une moto, jusqu’à Pouma. J’arrive. » 15 min plus tard, une longue descente de 200m avec vue plongeante sur la région, 5 km d’axe lourd avec les camions qui nous doublent à 120 km/h et nous voici à Pouma. Oui oui, parce que nous en fait, on habite à Nkond Jock alias St André alias "La Colline". On saute dans un minibus et hop Douala, nous voici ! Enfin 3h plus tard…

Dans le quartier de "Rond Point" – à Douala, il y a des centaines de rond points, mais celui qui se nomme "Rond Point" tout court, il est unique – on retrouve Louis, Raphaël et Eric pour le combo poisson braisé/frites de plantain/bière. « La Mutzig svp, celle qui gagne ! ». Les capsules de Mutzig cachent parfois une bouteille gagnante, alors on consomme on consomme…

Grasse matinée camerounaise samedi matin, avec un réveil à 8h et un départ pour la gare routière. Bonnapriso… Des dizaines de minibus (pas tous si minis) qui attendent le clients dans des marres de boue. On essaye de viser un bus plus ou moins déjà rempli mais il faudra encore 2h d’attente pour qu’il se remplisse à l’africaine, c'est-à-dire avec cinq personnes sur des banquettes où on n’oserait à peine asseoir trois personnes chez nous. Coller serré aux fesses de ma voisine, elle me questionne :
« Vous allez où ?
-          Aux chutes d’Ekom Nkam ma mère (ici toute femme plus âgée que toi, c’est ta mère)
-          Haa, mais ma fille (par conséquent, je suis sa fille !), mais vous allez faire le tourisme !
-          Oui, ma mère, exactement !
-          Mais attend, moi je danse et je chante et ça fait le tourisme, tu me donnes l’argent ! »
-Rire- Pendant que notre autre voisin achète les arachides et décortique décortique décortique…

Les chutes, on les observe d’en haut…


Mais aussi d’en bas, et il y a tellement de vapeur d’eau qu’on en ressort complètement trempés !



 C’est pas tout ça, mais nous on est venu pour grimper aux lacs jumeaux au pied du fameux mont Manengouba, à 2600 m d’altitude. Départ 7h30 le samedi matin pour une rando bien ficelée et bien encadrée… Effectivement, au mois de juillet et août dernier, il y a eu des agressions pas sympas du tout au sein de l’hôtel de la Vila Luciole où nous dormons et sur le chemin de rando. Etant bien encadré depuis, on a fait le choix d’y aller quand même. Depuis de nouvelles agressions ont eu lieu, alors disons qu’on a été chanceux….

C’est donc avec 2 guides et 3 gardes armés que nous entamons la montée des 1000 mètres de dénivelés qui nous séparent du cratère. 

 


En chemin, on rencontre nos premiers éleveurs peuls. Musulmans venus directement du Nord, ils vivent dans les montagnes où ils élèvent zébus et chevaux sauvages. La propreté de leur village contraste vraiment avec la saleté qu’on trouve chez nous. Leurs habitations sont superbement organisées, avec de petits jardins, parfaitement défrichés, parfaitement nettoyés. Il faudrait qu’on s’en inspire pour Pouma. 




Et puis après déjà 2 ou 3 h de marche - je ne sais plus trop, en Afrique, ce n’est pas le temps qui compte ;-), on aperçoit le fameux Manengouba, qu’on ne grimpera pas car l’intérêt de la randonnée c’est surtout le cratère et les lacs.




Forcément, il fallait qu’on plonge dedans !



Pour conclure, une randonnée de plus de 8 ou 9h avec les pauses, une bonne grimpette qui relance les courbatures dans les mollets, une escapade qui nous a fait découvrir un tout petit bout de ce que peut être ce pays… ça promet !




samedi 20 octobre 2012

Meyega Pouma !

Meyega Pouma ! Bonjour Pouma ! 

Bienvenus sur le blog de notre mission de volontaires DCC à Pouma, au Cameroun !

Très vite, messages et photos !

Jeanne et Thomas